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You Lose.
Bon, la situation est la suivante :
1) Pour elle.
Elle s’est débarrassé de moi (je vous explique après), enfin plus précisément, je suis inoffensif.
Elle a son grand frère, Lui (y risque pas de la sauter, enfin je pense pas, elle lui plait pas. Mais j’en ai tout de même pas le cœur net, pour vous expliquer je devrais vous parler de lui et je n’en ai pas envie. Juste, que le coup du on rencontre une nana on la drague (ça marche ou pas) et c’est le meilleur ami qui se barre avec est un classique.)
Elle s’est trouvé toute une bande d’amis ici. (Ses « vrais amis » sont dispatchés un peu partout.)
Y semblerait qu’elle ai arrêté de fumer. (Joie, je sais pas pour le médocs, mais si elle a arrêté la fumette les cachetons ne peuvent que lui faire du bien.)
2) Pour lui.
Il a un public, showman de nature il a quelqu’un qui glousse et applaudi a chacune de ses cabrioles. (Pas de cynisme ici, juste que je connais l’individu derrière le personnage, et l’individu est bien plus intéressant.)
Il a quelqu’un qui le couvre d’affection, câlins etc.… Elle l’appelle ***sou’ … (Au secours je me noies dans la guimauve… Là c’est cynique, ou ironique ? Vous trancherez.)
Comme je ne dis plus rien à propos d’elle, il n’a plus à souffrir mes jérémiades. (Au passage je ne dis plus grand-chose…)
Et moi, je me retrouve comme un con.
Voyez vous elle est tout miel avec moi désormais. Enfin dans la limite du raisonnable. Elle a obtenu ce qu’elle voulait. Comme je ne veux pas entrer en conflit avec lui, je ne lui parle pas de ce qui me trotte dans la tête. Si je ne lui dis rien, il ne change pas d’attitude par rapport à elle, donc elle n’a aucune raison de m’en vouloir.
Ni l’un ni l’autre ne sont dupes. Mais le statu quo leur convient, enfin à elle j’en suis sur.
Après notre réconciliation (2 semaines de silence radio ont suivi le post du 18 octobre), ils se sont pris le bec. Lui de me dire « Ha Ed’ chuis désolé, je comprend ce que t’a vécu maintenant… Etc… ». Si tu comprends pourquoi continuer à la voir ? Bref.
Pour faire court, il l’a au téléphone, ils se prennent la tête (« Tu vas m’abandonner … »), il me dit « elle arrive, elle est dans tout ses états ». Elle arrive, raide comme la justice, vient droit sur moi me tape la bise « Salut ça va ? », après trois mois sans un mot en dehors d’un texto assassin tout les trois semaines (à mon attention s’entend). Pour un suicidaire dépressive « dans tout ses états », avec son petit taille basse et le string qui dépasse, je trouve que ça va…
Trêve de digression, oui je suis jaloux et envieux.
Je vous explique, je n’ai jamais pris le temps de vous dire exactement comment les choses avaient dégénérées. Reprenez de la fin du 1er post de ce blog (promis je trierais les post pour rassembler toute cette histoire dans une seule section), et partons de là.
J’ai été forcé par un concourt de circonstances stupides (ma faute soit dit en passant.) de lui avouer mes sentiments, je sais j’aurais jamais dû j’aurais mieux fait de me peter une patte. Et là évidement, c’est le drame. Je ne lui plait pas, je cite « Tu me plais pas et c’est pas paskeu t’as toutes les, heu presque toutes les qualités intellectuelles que je recherche que je vais me forcer non plus. ». Hauts cris, trahison… Bref, elle a pas tord dans le fond, m’enfin je suis humain et ça se contrôle pas vraiment ces choses là.
Tout ça qui se solde par un (je résume très très succinctement) : « Mais par contre je te veux bien comme ami. »
Rigolez pas, j’ai failli le faire. Si si m’arracher le cœur à chaque fois que j’allais la voir et tout. Ha oui et la bite aussi (pardonnez ma vulgarité), bien sur parce que tout ce que je souhaitais c’était la manipuler pour la sauter. Bien sur, je vais me casser le cul à essayer de soumettre un intellect qui m’est amplement supérieur uniquement pour me taper un 75/65/75 (75B et je sui généreux…), pâle comme la mort de sur croix.
Mais j’ai failli le faire, mais je me suis repris. Simplement parce que la situation aurait été ingérable. Pour moi évidement, déjà que je déguste pour des vexations bénignes, alors là imaginez mon état. Mais aussi pour une de ces raisons très particulières comme le fait que je sois quelqu’un de très « tactile » comme disait ma prof’ de commerce. J’aime prendre mes ami(e) s dans mes bras, j’ai beaucoup de gestes tendres.
(Pour vous donner une idée, si Sébastien et Stéphanie ne me connaissaient pas aussi bien, cela ferait longtemps que lui m’aurait envoyé à l’hosto. Pour un tiers on me prendrait plus pour son petit ami qu’autre chose.)
Imaginez le topo pour Elle… Chaque geste minutieusement analysé, passé au crible, était-ce simplement amical ? Essayait-il autre chose ? … Ingérable.
Je l’ai dit. Et expliqué simplement, je ne pouvais, ne peut être son ami. Oui ne peut, je ne vous l’ai pas dit, mais j’ai évidement encore des sentiments pour elle. Sinon je ne serais pas dans un état pareil. Je ne suis pas vraiment un cœur d’artichaut.
Et re-trahison, et sale lâche, et que je vaux rien… Bref. Avis de tempête, Grand Frais en cour comme dirait la météo marine.
Du coup je m’écrase, et je la laisse écumer. Ce n’est pas qu’elle ne peut pas comprendre, elle ne veut pas. Elle s’en fout, d’ailleurs elle a raison de s’en foutre, mais si je suis une sous-merde, pourquoi s’acharner ? (She’s got issues… vous saisissez ?)
Elle se tourne alors vers lui, oui j’ai l’habitude de présenter un max de mes amis au gens que j’aime bien. Mais elle lui pète quelques crise d’hystero-parano sévères.
Donc il l’envoie balader.
Et retour au 18/10/06. Vous pouvez maintenant retourner à vos programmes habituels… Haha … hem …
Non en fait je me retrouve à faire le canard, je suis jaloux de la relation qui les unit. Même si je la trouve malsaine, connaissant ses capacités a elle, j’ai vraiment l’impression qu’elle a un nouvel animal de compagnie. Je sais que ça n’est pas gentil pour lui, mais il refusera d’admettre qu’elle le mène par le bout du nez (hé je peux me tromper hein, mais je crois pas..) tant qu’elle ne commettra pas d’erreur.
Je me retrouve donc à ne pouvoir parler de ça a personne de vive voix, à part aux quelques courageux qui daigne venir ici supporter ma prose. C’est a lui que je voudrais en parler. Et surtout je voudrais comprendre pourquoi, surtout après ce qu’il m’a dit par rapport à elle après leur dispute, il s’acharne à lui tendre la main. Elle m’a coupé l’envie d’essayer de sauver les vilains petits canards que notre société produit (et promis c’est bien la seule dont je suis tombé amoureux, en tout cas la seule que je n’ai pas pu remettre sur des rails et ensuite m’éloigner quand c’était nécessaire.), je me demande ce qu’il lui faudra. Et j’avoue sans honte espérer n’être qu’un connard aigri et vainement jaloux, et que tout se passe pour le mieux pour ces deux là, même si ça signifie que je doives passer à la trappe.
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