Exorciser ses démons
Mouarf.... *s'étire, craquement de phalanges.*
Bien, tout d'abord sincères salutation à toi lecteur.
Je vais tenter ici, malgré tout les non-dit, d'expliquer ce qui m'amène un
dimanche après-midi a coucher tout ça sur "papier".
Il était une fois, moi. J’ai rencontré quelques mois en arrière une fille.
Avant tout un intellect, un esprit vif et incisif. Quelqu'un capable de ne rien
laisser au hasard dans un raisonnement.
Les conditions dans lesquelles je l'ai rencontrés sont presque banales, ou plutôt
communes, elle venait de rompre avec quelqu'un que je connais. Et ce dernier
sachant qu'elle et moi habitions la même ville l'as mise en contact avec moi
pour que je lui rende un service.
Elle m'appela un soir afin que nous nous voyons le week-end suivant, le moment était
mal choisi et elle décida de me rappeler plus tard. Il convient ici que je
fasse une description plus avancée de cette jeune femme ainsi que de son
ex-petit copain. Je ne citerais aucun fait la conquerrant, tout cela ne
regardant qu'elle, diront pour résumer succinctement qu'elle a un lourd passif,
et beaucoup de problèmes, principalement regardant les relations avec les
autres quelle que soient leur forme. Lui est un manipulateur hors pair, surtout
s'il a entre les mains un individu fragile et influençable, comme c'est évidemment
le cas avec cette jeune femme. Elle est tombée assez facilement amoureuse de
lui, le physique et le discours enjôleur aidant. Elle l'avait prévenu des
difficultés que représentait un relation amoureuse avec quelqu'un comme elle,
lui l'a accueilli en lui certifiant qu'il serait capable de faire face à ce qui
se présenterait venant d'elle. Plus tard de nombreuses tensions se firent
sentir, lui étant bien évidemment tout sauf a la hauteur pour se tenir a ce a
quoi il était engagé préféra la mettre a la porte avec armes et bagages,
tout en lui disant bien évidement que quand elle aurait réglé ses problèmes il
serait là.
Ce qui nous ramène à son second coup de fil, elle me rappela en larmes, elle
l'avait rappelé lui entre temps. Il venait de nouveau de l'envoyer balader,
violement, lui expliquant que de toutes manières elle ne serait jamais
quelqu'un de saint et qu’il lui était inutile de le rappeler, il ne voulait
plus la revoir. J’ai taché de lui remonter le moral, j’ai parlé avec elle
pendant deux heures. Elle souriait presque en raccrochant, malheureusement je
venais d’échouer sur deux points. D’abord, bien que je ne m’en soit pas rendu
compte sur le coup, sa fragilité et sa volonté à vouloir croire qu’il
changerait d’avis m’avait touché au point que je commençais a l’aimer. Ce qui
mène à la deuxième erreur, elle n’attendait qu’un confident, et si je pouvais
tenir ce rôle à ce moment là, les sentiments qui venaient de naître en moi
allaient changer la donne.
Ce sera tout pour aujourd’hui, avec un petit post scriptum, je crois au destin et je dois bien vous avouer qu’à ce moment là j’ai estimé qu’elle ne m’était pas tombée sur le coin de la figure par hasard.
P.P.S. : Mon cher Chevalier Gris, ce que tu as dis me touche beaucoup. J’ai longtemps refusé cette ressemblance. Mais je l’intègre aujourd’hui, c’est une force.